« Toute entreprise qui élabore et réalise un projet intervient dans un milieu écologique et sociologique qui ne lui appartient pas. Elle a donc des obligations à son égard, des obligations définies d’une part par la loi et les règlements et, d’autre part, par la culture, les valeurs et les pratiques du milieu social. »
Conseil Patronal de l’Environnement du Québec.
Guide de bonnes pratiques afin de favoriser l’acceptabilité sociale des projets. Gouvernement du Québec, 2012.
Dans les différentes villes du monde, la gestion participative pour des solutions négociées en aménagement est une tendance émergente pour concilier les intérêts de l’ensemble des parties prenantes concernées par un projet. La méthode est jugée plus conciliante, créative, intégratrice et innovante.
La gestion participative aussi appelée l’approche botton-up est un modèle de croissance économique et social structurant, un système ouvert visant l’acceptabilité sociale d’un projet ou à établir un consensus sur ses orientations, et ce au plus grand bénéfice de la collectivité.
Appliquée au développement et à l’aménagement du territoire, ce modèle encourage les individus et organisations à la démarche co-constructive :
Dans ce modèle, les valeurs des autorités qui gèrent le territoire, des citoyens et du promoteur s’accordent. Ainsi:
« L’acceptabilité sociale traduit (…) un jugement collectif à propos d’une politique ou d’un projet, dont il s’agit de comprendre les fondements et les facteurs d’influence. Si les préférences individuelles peuvent jouer un rôle dans la formation de ce jugement collectif, l’acceptabilité sociale est davantage une question de valeurs et de croyances partagées. L’acceptabilité sociale réfère à une évaluation collective plutôt qu’à des positionnements individuels, au sens où le jugement d’acceptabilité participe à des dynamiques sociales susceptibles de le forger et de le transformer »
Corinne Gendron. Natures, sciences, sociétés, 2014, vol. 22.
Professeure au Département de stratégie, responsabilité sociale et environnementale de l’École des sciences de la gestion,UQAM. Titulaire de la Chaire de responsabilité sociale et de développement durable.
Pour une démarche d’acceptabilité sociale constructive élaborée pour la mise en oeuvre d’un projet de développement résidentiel et/ou commerciale, il faut ainsi :